Comment réussir une reprise d’études ? 6 points à prendre en compte.

Bonjour Bon Jour,

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Reprise d’études.

Je croise souvent des personnes cherchant à se reconvertir professionnellement et qui reprennent des études.

A première vue, ce n’est pas facile !

Mon expérience.

A 28 ans, célibataire avec 3 enfants âgés de 4ans, 7ans et 9ans, j’ai repris mes études pour passer par correspondance un DAEU ( un diplôme d’accès au étude universitaire).

A cette époque, je confectionnais les vêtements de mes enfants. Je cuisinais entièrement les repas ( pas de plat préparé industriellement), jardinais et j’élevais quelques volailles. J’oubliais et j’étais membre de deux associations, membre actif 😁.

Sans une bonne dose d’organisation, je pense que cela aurait été impossible ! Pour information, j’ai eu mon diplôme avec mention AB. 😁 et j’ai repassé un autre diplôme à 41 ans. 😉

La motivation.

En premier lieu, il faut être motivé, avoir une raison forte pour y arriver. Car tu peux très vite baisser les bras si tu n’as pas un “pourquoi” assez fort pour te motiver.

Donc la première chose à déterminer, c’est ton Pourquoi, ton Vrai pourquoi.

Un des exercices que j’aime proposer dans mes accompagnements est l’exercice des 7 pourquoi. ( https://nadiapaillard.com/que-faire-pour-se-motiver-lorsquon-est-sur-le-point-de-renoncer/#Je_tinvite_a_experimenter_cet_exercice_Les_7_Pourquoi )

La planification.

En 1997 / 1998, je n’avais pas d’ordinateur. Je planifiais à l’aide d’un classeur et des intercalaires. J’avais prévu de terminer mes cours, deux mois avant l’examen pour avoir deux mois pour réviser. J’ai pris tous les cours et noté le nombre de chapitres à voir que j’ai divisé par le nombre de semaines qui me restaient. Puis, j’ai réparti ces chapitres au fil des jours.

Je m’étais imposée des horaires pour travailler mes cours, pour m’occuper de mes enfants, pour confectionner les vêtements, pour cuisiner et aussi pour me détendre par la lecture à l’époque ( j’étais une fan de Bit-Lit ( définition de Bit-Lit selon wikipédia : “La bit–lit est un sous genre de fantasy urbaine. Le genre met en scène une héroïne confrontée au surnaturel ainsi qu’aux tracas de la vie quotidienne , “. 😁).

connaître ses propres rythmes biologiques.

Tout en prenant en compte mes propres rythmes biologiques. Il y avait des moments plus propice pour moi pour étudier et d’autres pour les travaux manuels.

Accepter l’imperfection.

Ensuite, accepter l’imperfection ! Je me rappelle encore aujourd’hui, avoir tricoté un pull ( ah oui en plus de confectionner les vêtements, je tricotais aussi entre autres 😉). Et d’avoir fait une erreur dans le point, et d’avoir gardée cette erreur ( que seule moi voyais ) en me disant que c’était ma marque de fabrique. Je savais que ce pull, je l’avais fait et pouvait dire exactement où se trouvait l’erreur. J’aurais pu détricoter mais j’étais déjà bien avancé dans mon tricot quand je me suis rendu compte de cette erreur.

J’aime cette phrase que l’on voit sur les réseaux sociaux de temps en temps : “ Je suis imparfaite et parfaitement moi.”

Se faire confiance.

Hum, dur dur cette partie, n’est ce pas ? Le doute a vite fait de survenir, surtout quand on étudie à distance, toute seule dans son coin, sans soutien. Aujourd’hui, on peut trouver facilement des groupes d’entraide et de soutien, en cas de doute. C’est aussi la force d’internet.

Être bien entouré, accompagné.

En plus de travailler sa confiance en soi, être bien entouré est indispensable. Aujourd’hui, la plupart des formations en distanciel ont un salon de discussion pour les étudiants en cours de formation..

Et puis , aujourd’hui avoir un partenaire de responsabilisation est très facile pour se motiver au quotidien ou plusieurs fois par semaine .